Ancien site métallurgique de Viviez : des populations exposées à des pollutions historiques

21 juillet 2023
SystExt
Village de Viviez-Pont, avec l'alvéole de stockage de déchets dangereux de Montplaisir en arrière-plan | A. Calmet pour SystExt · Octobre 2022 · cc by-nc-sa 3.0
Depuis juin 2020, SystExt mène un projet d’étude qui souhaite mettre en exergue les réalités de l’après-mine en France métropolitaine. Dans ce cadre, une vingtaine d’anciens sites miniers dans une dizaine de départements ont été visités, afin de rencontrer des populations affectées ainsi que les autres acteurs concernés par les pollutions minières. SystExt revient sur ces territoires miniers au travers d'une seconde série de 6 reportages de terrain, étayés de recherches bibliographiques. Sixième et dernier volet de cette nouvelle série : Viviez dans l'Aveyron, ancienne usine métallurgique de zinc.

.
1. Activité industrielle historique

L'usine métallurgique de Viviez a démarré sa production de zinc en 1855, et a connu une "[…] activité industrielle intense durant 150 ans." ([1], p. 12). Elle a bénéficié de la proximité de mines de fer, de charbon et de zinc (i) [2]. Elle a également traité les minerais de différentes mines françaises, espagnoles, ou encore italiennes [1]. Le complexe industriel a été aménagé dans une plaine alluviale (ii) [2] [3], et plus particulièrement dans une vallée caractérisée par un habitat dense [1]. La production de zinc-métal cessa en 1987 et l'activité fut dès lors réorientée vers celle de zinc laminé et prépatiné (iii) [1].


Montagne Pelée et site métallurgique de Viviez, année inconnue | Imprimerie H. Artu, Decazeville - source : geneanet.org - utilisateur geneanet : cartespostales · cc by-nc-sa 2.0

2. Procédés métallurgiques à l'origine de nombreuses sources de pollution

Les procédés industriels de production de zinc (iv) ont varié au cours du temps [1]. Il était obtenu par voie pyrométallurgique (v) de 1855 à 1922 puis par voie hydrométallurgique (vi) de 1922 à 1987 (vii) [8]. Un grillage du minerai était réalisé préalablement aux deux types de traitement, à l'air libre jusqu'en 1922 (viii), puis en fours jusqu'à l'arrêt de l'activité [4] [8]. Tous ces traitements ont été à l'origine d'importantes quantités de déchets solides, liquides (ix) et gazeux [1], avec en particulier l'émission de fumées chargées en plomb et en cadmium [1]. 1,5 à 2 millions de tonnes de déchets ont ainsi été stockés au niveau de cinq zones de dépôts [5] : la zone de Montplaisir ; les bassins de l’Igue du Mas ; la décharge de Cérons ; le crassier Dunet, adossé au relief de la Montagne Pelée ; l’aire de Laubarède (x) [1].


Situation de l'usine (en rouge) et des zones de dépôts (en bleu) sur fond cartographique IGN (1/25000) tiré du site InfoTerre (http://infoterre.brgm.fr). Cette carte est issue d’une transposition manuelle d'après ([1], p. 13). Les contours et la position des objets sont donc soumis à imprécision.

3. Impacts environnementaux majeurs

L'activité métallurgique et tous les déchets associés ont conduit à une contamination en métaux et métalloïdes étendue [1] [5] [6] [15]. Les sols situés dans l'environnement de la zone industrielle (commune de Viviez et hameau du Crouzet sur la commune d'Aubin), présentent ainsi des concentrations particulièrement élevées en zinc, en plomb, en cadmium et en arsenic (xi) [1] [7]. C’est en particulier le cas des sols de la Montagne Pelée où la végétation a disparue [8] sous l’effet des effluents gazeux et des fumées émis par l’usine [4]. De plus, des rejets contrôlés ou accidentels (xii) dans le système hydrographique ont causé plusieurs épisodes de mortalité de la faune aquatique [1]. Plus largement, les cours d'eaux du secteur sont caractérisés par des pollutions métalliques importantes, qui ont atteint le Lot et la Garonne, avant de rejoindre l'estuaire de la Gironde (xiii) [5] [6] [9] [15].


Actuel site industriel de Viviez et montagne Pelée, avec le village de Viviez-Pont en arrière-plan | B. Bergnes pour SystExt · Octobre 2022 · cc by-nc-sa 3.0

4. Contamination des milieux de vie

Les milieux de vie des populations de Viviez et du hameau du Crouzet (commune d'Aubin) sont également concernés par ces pollutions [7]. Les sols des jardins privés et publics présentent des concentrations élevées en cadmium (jusqu’à 1 150 mg/kg), en plomb (jusqu’à 9 115 mg/kg) et en arsenic (jusqu’à 485 mg/kg) [7]. La concentration en cadmium dans les légumes des jardins potagers dépasse la valeur limite européenne pour l’alimentation humaine dans 48 % des analyses effectuées (xiv) [1]. La concentration en plomb dépasse la norme de qualité pour l’eau potable dans 6 des 10 puits échantillonnés [1]. Enfin, Atmo Occitanie surveille la qualité de l’air de Viviez depuis le lancement des travaux de réhabilitation des dépôts de l’ancien site métallurgique, en 2010 [10]. La concentration en cadmium dans les particules fines de l’air respecte la réglementation française depuis 2014, mais elle reste élevée (xv) [10].


Dispositif de mesure des retombées atmosphériques d’Atmo Occitanie à Viviez | B. Bergnes pour SystExt · Octobre 2022 · cc by-nc-sa 3.0

5. Mise en évidence de risques sanitaires et de sur-imprégnation au cadmium

L’Institut de veille sanitaire (InVS) a publié en 2008 une étude comprenant une évaluation quantitative des risques sanitaires (EQRS), un dépistage pour le plomb, le cadmium et l'arsenic, ainsi qu’une étude d'imprégnation pour ces deux dernières substances [1]. Il a mis en évidence une sur-imprégnation au cadmium pour les adultes non exposés professionnellement [1], générant "[…] un facteur de risque avéré d’atteinte rénale par néphropathie [affection des reins] [...]" ([1], p. 130). Ce constat est d'autant plus préoccupant qu'une surmortalité significative par néphropathie dans la population de Viviez (par comparaison avec le reste du bassin de Decazeville) avait été mise en évidence entre 1968 et 1982 [1]. Le cadmium étant un "toxique cumulatif" (xvi), la poursuite de l’exposition est donc susceptible d’accentuer les effets sanitaires [1]. Par ailleurs, les risques associés à l’exposition au plomb (xvii) et à l’arsenic (xviii) n'ont pas été quantifiés dans cette étude, mais existent [1]. L’InVS a donc proposé des mesures visant à supprimer ou réduire les expositions et à limiter les conséquences sanitaires [1].


Rencontre avec des personnes résidant à Viviez | B. Bergnes pour SystExt · Octobre 2022 · cc by-nc-sa 3.0

6. De la réhabilitation des dépôts de déchets métallurgiques au stockage de nouveaux déchets

En 2008, des travaux de réhabilitation ont été initiés par l’ancien exploitant sur 4 des 5 zones de dépôts (zone de Montplaisir, bassins de l’Igue du Mas, décharge de Cérons et crassier Dunet) (xix) [11] [12]. Ils ont notamment consisté en l’excavation des matériaux contaminés et en leur stockage dans une installation de déchets dangereux à Montplaisir (xx) [12], et se sont achevés en 2016 par un remodelage des sites (exceptés pour le crassier de Dunet et la zone de Monplaisir, dans l’attente de nouveaux travaux) [11]. De plus, il est prévu de reconvertir une partie de ces sites en pôle de valorisation et de traitement de déchets non dangereux du département de l’Aveyron [13]. Ce projet - dit "SOLENA" - a fait l'objet d'une enquête publique en 2019 [13] et des travaux étaient en cours de réalisation au niveau du crassier Dunet en octobre 2022. "Soumis à restrictions en termes d’utilisation, les terrains [concernés par ce projet] ne pourront pas être reconvertis vers des activités agricoles, d’habitations ou de tourisme." ([13], p. 9)


Travaux associés au projet "SOLENA", au niveau du crassier Dunet | B. Bergnes pour SystExt · Octobre 2022 · cc by-nc-sa 3.0

7. Plan de gestion pour les jardins publics et privés

En 2008, l’InVS recommandait "Le traitement des sols des jardins privés et des espaces publics […]" de la zone d’étude ([1], p. 158). En 2019, le BRGM a établi un plan de gestion associé [7]. Celui-ci prévoit la réhabilitation sur toute leur surface des parcelles dont les sols présentent des concentrations en métaux et métalloïdes au moins 20 fois supérieures à celles de l’environnement local témoin (xxi) (xxii) [7]. Les travaux proposés consistent en l’excavation des terres contaminées et en l'apport de terre saine, sur une hauteur de 50 cm au niveau des potagers et de 20 cm au niveau des pelouses et allées [7]. Lors de la visite de SystExt en octobre 2022, ces travaux n’avaient pas encore débuté. De plus, la méthodologie envisagée est susceptible d’évoluer, dans l’attente d’une proposition de financement de l’ancien exploitant [7]. Des servitudes d’utilité publique (SUP) et des inscriptions dans les secteurs d’information sur les sols (SIS) pourraient également être mises en place pour prévenir de futures expositions (xxiii) [7].


Village de Viviez-Bourg, site métallurgique et montagne Pelée | B. Bergnes pour SystExt · Octobre 2022 · cc by-nc-sa 3.0

8. Investissement de l’association ADEBA sur les sources de pollution actuelles et passées

L’Association de Défense de l’Environnement du Bassin et ses Alentours (ADEBA) a été créée en 2016 en opposition à l’installation du projet "SOLENA". Toutefois, les pollutions liées aux anciennes activités métallurgiques de Viviez se sont imposées comme une problématique majeure pour l’association. À ce titre, celle-ci déplore notamment l’absence de suivi des conséquences sanitaires et d’un registre des maladies chroniques sur les communes concernées. L’ADEBA dénonce également une prise en charge des pollutions des jardins qu'elle considère partielle (xxiv), opaque (xxv) et peu compréhensible (xxvi). Enfin, cette association craint également que l’inscription de certaines parcelles aux SIS puisse avoir des conséquences importantes pour les propriétaires, pourtant non responsables des pollutions.


Membres de l’ADEBA rencontrés par SystExt en octobre 2022 ; de gauche à droite : Nadine Mrozek, Alain Mrozek, Michel Delbosc et Jean-Louis Calmettes | A. Calmet pour SystExt · Octobre 2022 · cc by-nc-sa 3.0

► Notes

(i) Le site bénéficiait notamment de la proximité des mines de charbon de Decazeville (12) [2] et de zinc-plomb de Planioles (46) [16] (voir la publication sur Planioles).
(ii) Le complexe métallurgique se situe à la confluence du Riou Viou, de l’Enne et du Riou Mort [2] [3]. Cette dernière rivière est un affluent du Lot, qui se situe à quelques kilomètres en aval seulement du site de Viviez.
(iii) À noter que ce site ne constitue pas un site minier mais un site industriel. Il n’est donc pas régi par le code minier.
(iv) Dans les années 1950, l’usine produisait également de l’acide sulfurique en sous-produit (20 à 25 000 tonnes par an) [8].
(v) De 1855 à 1922, après grillage à l'air libre, le traitement pyrométallurgique consistait à porter le minerai à une température de 1 200°C dans des creusets horizontaux afin d’extraire le zinc par évaporation puis condensation [1]. Environ deux à cinq tonnes de charbon étaient nécessaires pour produire une tonne de zinc [1].
(vi) De 1922 à 1987, après grillage en fours, le traitement hydrométallurgique consistait à traiter à l'acide sulfurique l'oxyde de zinc résultant du grillage du minerai [1]. La solution contenant les ions zinc ainsi formée était purifiée par lixiviation neutre [1]. Ceux-ci étaient ensuite récupérés par cémentation puis par électrolyse [1].
(vii) La voie hydrométallurgique a été adoptée car "[…] le charbon de Decazeville est trop gras pour produire un métal de qualité. Il aurait fallu, pour vaincre la concurrence, importer du charbon […]. De là, à partir de 1922, l’adoption du procédé électrolytique qui produit un métal très pur (environ 50 000 t)." ([8], p. 372)
(viii)
Le grillage à l’air libre du minerai a cessé en 1922 du fait de nombreux procès pour "dommages de fumées" ([4], p. 68).
(ix) Les effluents liquides résultaient de l'utilisation des eaux tant pour le traitement que pour le refroidissement [2]. À titre d’illustration, durant 11 mois de l'année 1986, plus de 5 millions de mètres-cubes d’eau ont été utilisés (pompés dans le Lot, servant à hauteur de 15% au traitement et à hauteur de 85% au refroidissement) [2]. Les eaux de refroidissement, considérées comme non polluées, étaient rejetées directement dans le Riou Viou [2]. Les eaux de traitement étaient décantées dans des bassins installés au niveau du crassier Dunet, puis dans les barrages de décantation de l'Igue du Mas [2]. À partir de là, les eaux étaient soit recyclées, soit neutralisées et rejetées dans l'Enne [2].
(x) (1) la zone de Montplaisir contient les résidus de lixiviation générés dans les années 1970 ainsi que les déchets issus de la démolition de l’usine [1]. (2) Les bassins de l’Igue du Mas contiennent les résidus de décantation des eaux de traitement, des matériaux résiduaires chargés en fer, en plomb et en manganèse ainsi que les boues de la station d’épuration de Viviez [1]. (3) La décharge de Cérons contient notamment des résidus de la fonderie chargés en arsenic, en zinc et en cadmium [1]. (4) Le crassier Dunet correspond au dépôt le plus important du site, avec environ 1 million de tonnes de résidus stockés durant plus de 100 ans d'activité (la première mise en dépôt datant de 1871) [3]. Les matériaux résiduaires constitutifs du crassier ont servi de remblais dans toute la région et notamment pour le soubassement de l'usine elle-même [3]. (5) L’aire de Laubarède "[…] a toujours été un lieu de stockage temporaire de toutes sortes de produits […]" ([1], p. 12).
(xi) Les concentrations en cadmium et en plomb dans les sols atteignent respectivement 4 200 mg/kg et 18 490 mg/kg en plomb sur le secteur de Laubarède [1]. Les concentrations en arsenic dans les sols sont de plusieurs centaines de mg/kg, avec un maximum de 11 020 mg/kg au niveau de la décharge de Cérons [1].
(xii) Plusieurs événements accidentels sont survenus sur le site : dans la nuit du 26 au 27/07/1983, rupture d’un décanteur et déversement de 500 000 litres de boues acides chargées en métaux [4] ; le 08/07/1986, rupture d'une conduite au niveau d'un stockage de résidus et déversement dans l'Enne, le Riou Viou, le Riou Mort et finalement le Lot [4] ; le 18/07/1986, rupture de la même conduite, menant au déversement de 13 000 m3 de boues toxiques [1].
(xiii) L'influence de la pollution du site de Viviez sur l'estuaire de la Gironde a été mise en évidence dès 1979 du fait des concentrations en cadmium extrêmement élevées mesurées dans les huîtres sauvages [5]. Ces concentrations sont toujours supérieures aux limites admissibles pour la consommation humaine (qui est de 5 mg/kg) [5].
(xiv) Les concentrations en cadmium atteignent 1,65 mg/kg de matière fraîche (MF) dans les légumes feuilles (pour une limite de 0,2 mg/kg MF) et de 1,14 mg/kg MF dans les légumes racines (pour une limite de 0,1 mg/kg MF) [1].
(xv) Concernant la concentration en cadmium dans les particules fines de l’air, la valeur cible française à respecter est fixée à 5 ng/m3 de moyenne annuelle [10]. En 2022, la moyenne annuelle des mesures réalisées au niveau de la place du 8 mai à Viviez était de 1 ng/m3 [10]. Cette moyenne annuelle est toutefois 5 fois plus élevée que celle des autres sites surveillés dans la région (fond urbain Toulousain et environnement industriel type "incinérateur") [10]. De plus, ces concentrations se positionnent en gamme haute des mesures effectuées sur des sites industriels français et sont deux fois supérieures aux moyennes nationales, quel que soit l’environnement (à proximité de sites industriels ou de réseaux routiers, en milieux urbain, périurbain, ou rural) [10].
(xvi) L'InVS qualifie la cadmium de "toxique cumulatif" car "[...] il est très peu excrété relativement à la dose ingérée, possède une demi-vie de 20 à 30 ans dans le rein et s’accumule donc tout au long de la vie." ([1], p. 23)
(xvii) Le dépistage de saturnisme a été réalisé auprès d'enfants et de femmes enceintes [1]. L’étude de l'InVS n’a pas mis en évidence de cas de saturnisme infantile, mais le faible taux de participation (15,2 % des enfants des communes concernées) n’a pas permis d’écarter la possibilité d’existence de cas [1]. Par ailleurs, l'agence sanitaire précise : "Quelques personnes âgées anciennement prises en charge pour saturnisme étaient toujours vivantes." ([1], p. 31)
(xviii) Concernant l’arsenic, les habitants de Viviez et du hameau de Crouzet (commune d'Aubin) présentaient des imprégnations plus importantes que celles des habitants de Montbazens (environnement local témoin), mais cela n’a pas été retenu comme facteur de risque car ces imprégnations restent faibles par rapport aux moyennes nationales [1].
(xix) Le site de Laubarède a déjà été réhabilité et les déchets ont été transférés sur le crassier Dunet [11].
(xx) Au niveau de la zone de Monplaisir, la capacité de stockage nécessaire est évaluée à 1,3 millions de m3 et la taille de l’alvéole est estimée à 53 m de haut [12] [14].
(xxi) Les parcelles présentant des sols dont les concentrations sont 5 à 20 fois plus élevées que celle de l’environnement local témoin pourraient être réhabilitées partiellement [7].
(xxii) La méthodologie d'intervention proposée dans le plan de gestion du BRGM est donc basée sur un seuil de concentration dans les sols et non sur des calculs de risques sanitaires, contrairement à ce qui est généralement observé par SystExt en contexte d’après-mine.
(xxiii) Les propositions de SUP et d'inscription dans les SIS concernent en particulier les terrains partiellement réhabilités et les terrains où les réhabilitations auraient été refusées par les résidents [7].
(xxiv) L’ADEBA craint la recontamination des terres rapportées par les rejets gazeux et les fumées associés aux activités actuelles. En 2018, l’InVS soulignait d'ailleurs que "La pérennité de l’efficacité de cette mesure nécessite des mesures complémentaires pour éviter la recontamination des sols traités par les envols de poussières, l’irrigation ou l’arrosage." ([1], p. 158)
(xxv) L’ADEBA souligne en effet que l’accès à l’information est extrêmement difficile. Elle à dû saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) pour obtenir des documents publics, tandis que certaines études réalisées par des organismes privés ne sont pas accessibles. De la même manière, SystExt n’a pas pu consulter certaines sources documentaires citées par les études qu'elle a consultées.
(xxvi) L’ADEBA peine à comprendre, par exemple, comment sont arbitrés les choix concernant la superficie traitée dans les jardins mais aussi la profondeur de sols à excaver.

► Bibliographie citée

[1] Institut de veille sanitaire (InVS). (2008). Évaluation de l’exposition à des sols pollués au plomb, au cadmium et à l’arsenic en Aveyron - Étude Cassiopée (cadmium et arsenic dans les sols : impact observé sur une population exposée). Lien.
[2] Ricard, J., Moreau, F. & Grech, B. (1987). Étude hydrogéologique et hydrochimique de la plaine alluviale du Riou Viou et de l’Enne - Viviez (12) - Recherche des origines et du cheminement de la pollution du Lot par le Cadmium et le Zinc. Rapport BRGM 87 SGN 424 MPY. Lien.
[3] Biscaldi, R. (1987). Pollution du Lot par le crassier de la Ste. Vieille-Montagne, S. A. à Viviez (Aveyron) - Synthèse Bibliographique Préliminaire. Rapport BRGM 87 SGN 369 MPY. Lien.
[4] Calmettes, J.-L. (2019). Et au milieu coule du cadmium - Des pollutions de l’usine Vieille Montagne dans la rivière Lot aux déchets dangereux et ménagers à Viviez.
[5] Schäfer, J., Coynel, A., & Blanc, G. (2022). Impact of metallurgy tailings in a major European fluvial-estuarine system: Trajectories and resilience over seven decades. Science of The Total Environment, 805, 150195.
[6] Pougnet, F., Gil-Díaz, T., Blanc, G., Coynel, A., Bossy, C. & Schäfer, J. (2022). Historical mass balance of cadmium decontamination trends in a major European continent-ocean transition system: Case study of the Gironde Estuary. Marine Environmental Research, 176, 105594.
[7] Simonis, J., & Blanc, C. (2019). Méthode de gestion des terrains pollués de la ville de Viviez et du hameau du Crouzet (12) - Synthèse technique. Rapport BRGM RP-69024-FR. Lien.
[8] Garcia, A. (1959). Le bassin houiller de l’Aveyron. Étude de développement industriel. Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, 30(4), 359-386. Lien.
[9] Gramaglia, C., & da Silva, D. S. (2012). Researching Water Quality with Non-Humans: An ANT Account 1. In Agency without Actors? (p. 178-195). Routledge.
[10] Atmo Occitanie. (2022). Évaluation de la qualité de l’air dans la vallée de Viviez-Decazeville. Rapport annuel 2021 ETU-2022-235. Lien.
[11] Cancé, D. (2019). Demande d’Autorisation Environnementale de réouverture de l’ISDD de Montplaisir à Viviez par la société Séché éco-services - Mise en compatibilité du PLU de Viviez par Decazeville Communauté. Enquête publique unique du 11 avril au 14 mai 2019 - Conclusions et avis. Lien.
[12] Guyonnet, D. (2007). Tierce-expertise du volet ʺgéologique et hydrogéologiqueʺ du DDAE d’UMICORE à Montplaisir (12). Rapport BRGM RP-55917-FR. Lien.
[13] Bayle, C., Choucavy, M., & Resseguier, C. (2019). Création d’un pôle multi-filières de valorisation et de traitement de déchets non dangereux sur les communes de Viviez et d’Aubin (12). Enquête publique unique du 15 octobre 2019 à 9h00 au 19 novembre 2019 à 17h00. Tome 1 - Rapport. Lien.
[14] Mairie de Viviez. (2011). Bulletin municipal n°9. Lien.
[15] Audry, S., Schäfer, J., Blanc, G., & Jouanneau, J. M. (2004). Fifty-year sedimentary record of heavy metal pollution (Cd, Zn, Cu, Pb) in the Lot River reservoirs (France). Environmental Pollution, 132(3), 413-426.
[16] GEODERIS. (2021). Étude sanitaire et environnementale du secteur des anciennes exploitations minières des concessions de Planioles (ancienne), Figeac et Planioles (moderne) (46). Rapport RP 2020/078DE-20OCC24060. Lien.

► Bibliographie non citée

• Cancé, D. (2019). Demande d’autorisation, au titre de la législation sur les ICPE, de la réouverture de l’Installation de Stockage des Déchets Dangereux (ISDD), présentée par la société Séché éco-services, sur le territoire de la commune de Viviez. Mise en compatibilité du PLU de Viviez. Enquête publique unique du 11 avril 2019 au 14 mai 2019 - Rapport d’enquête. Lien.